Clausier écologique : comment introduire la transition écologique auprès de l’ensemble de mes partenaires ? |
Nouvel outil développé par les juristes des réseaux et syndicats membres d’Arviva, un clausier écologique, rassemblant des modèles de clauses juridiques pourra être utilisé comme source d’inspiration pour formaliser vos engagements dans vos contrats et conventions (contrats du spectacle, de prestations, règlements internes etc.)
A vos agendas ! Un webinaire de présentation du clausier, destiné aux adhérent·es des réseaux participants, se tiendra le 12 mai à 16h30. Lien d’inscription |
Découvrir le clausier écologique Lire le guide d’accompagnement du clausier Contribuer en proposant de nouvelles clauses Faire des retours sur son utilisation
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Formation des acteurs du spectacle vivant à la transition écologique : recensement et analyse de l’offre existante |
Premier sujet sur lequel les réseaux et syndicats se sont investis au lancement du collège, la formation des professionnelle en matière de transition écologique. Après avoir conçu une formation introductive à destination des directions, et largement contribué à rendre obligatoire ce type de formation (pour les structures soutenues par le ministère de la culture et dans le cadre des aides du CNM), le collège réseaux et syndicats s’est cette fois-ci attelée à un recensement des offres existantes en matière de transition écologique pour le spectacle vivant, et à livrer une analyse des besoins exprimés par les professionnels (enquête 2024-2025) et de l’offre actuelle. |
Découvrir la publication « Former le Spectacle vivant » |
Retrouver La cartographie des formations Lire le Guide d’accompagnement de la cartographie des formations Référencer de nouvelles formations Nous faire de retours utilisateur·rices |
Économie circulaire : peut-on mutualiser des investissements, des subventions, du matériel ? (étude du ministère sur les leviers juridiques pour le secteur culturel) |
La mission transition écologique du ministère de la Culture a publié en mars 2025 son « étude sur les leviers juridiques facilitant l’inscription des activités culturelles dans l’économie circulaire ». Nos syndicats avaient été sollicités pour faire remonter les éventuelles difficultés juridiques que vous pouviez rencontrer.
L’économie circulaire est définie par l’Agence de la transition écologique (Ademe) comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des biens et des services, vise à rationaliser l’utilisation des ressources et à réduire son impact sur l’environnement. Résumée à grand trait, la logique est de se demander si l’on peut concevoir sans matière première nouvelle ou sans nouvel achat, comment allonger la durée de vie et l’intensité d’usage de ce que l’on achète ou de ce que l’on produit, et comment faire pour générer le moins possible de déchets, même recyclés (et a fortiori, comment ne pas générer de déchets peu / mal recyclables) . |
Pour le secteur du spectacle, la production écologique se traduirait par exemple par des mutualisations de parcs de matériel, des mutualisations de transport des œuvres, du remploi de matériaux, de décors ou de costumes et du don… Toute chose pas nécessairement simple à mettre à place. Pour identifier les freins réels et les solutions à mettre en œuvre, le ministère de la Culture a commandé cette étude au Bureau des Acclimatations et le cabinet Legiplanet. |
Lire l’étude en entier (41 pages + annexes ) |
Fondée sur les remontées des différents acteurs du spectacle vivant, mais également des autres secteurs de la culture, l’étude adresse plusieurs pistes : |
- la mutualisation d’investissement, par l’indivision (accessible également aux structures publiques),
- la mutualisation de la subvention par le biais d’une seule convention (l’étude propose un modèle de convention)
- les cadres juridiques existants (GIP/GIE) et ceux pouvant être créés qui favoriseraient ces pratiques (aménagement des règles de commandes et de domanialités publiques, conventions de mutualisations, mais aussi naissance de groupements culturels de mutualisation…)
- enfin, l’étude adresse le frein au remploi des matériaux scéniques liés à la réglementation incendie, que Scène Ensemble (par la voix du SNSP à l’époque) avait fait remonter lors des auditions. A ce stade, l’étude contemple la possibilité d’allégements réglementaires et les mesures compensatoires nécessaires à ces allégements mais celles-ci ne sont pas encore actionnables. [Sur l’ignifugation nous vous renvoyons, comme l’étude le fait, sur les recommandations de l’Augures Lab Scenogrrrraphie, dont Scène ensemble est membre].
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Le ministère précise que l’étude aura des suites : |
- dès ce printemps, des « échanges avec les autres administrations publiques concernées par certains points juridiques spécifiques »
- au second semestre 2025 « des fiches pratiques, très opérationnelles ».
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Mobilité des publics : comment développer le ferroviaire ? (Guide du Cofees) |
Collectif de festivals et des structures culturelles engagés dans leur transition écologique et sociale en région Sud, le Cofees (Collectif des festivals éco-responsables et solidaires en Région Sud) a publié en mars 2025 « Déployer une offre de transport collectif pour ses publics » fondé sur l’expérience avignonnaise autour d’horaires ferroviaires tardifs pendant la durée du festival, pour faciliter la venue des publics de proximité sans voiture. |
Après la description de l’expérience de mobilité durable menée en faveur des festivaliers de la région Sud pendant le festival d’Avignon, le document propose également une modélisation sous forme de guide pratique à la mise en place d’une nouvelle offre du ferroviaire liée à la tenue d’un festival – qui peut cependant inspirer un travail sur des offres ferroviaires liées à la programmation annuelle, ainsi que les différentes possibilités de financements de solutions de transport durable (pas uniquement par le ferroviaire événementiel). |
Lire « Déployer une offre de transport collectif pour ses publics » |
Le Cofees avait précédemment créé une fiche pratique sur les mobilités (2023), ainsi qu’un modèle d’étude de mobilité à adapter (2025). |